Ruée printanière vers l’or blanc de la Californie

Notre journaliste a pris au mot Alterra Mountain Company. Passe IKON en poche, il a prolongé sa saison de ski sous le soleil et sur la neige de la Californie, après la fermeture de Tremblant à la fin avril.

Suit le récit d’un mémorable séjour de glisse à Squaw Valley/Alpine Meadows (SVAM), l’autoproclamée et bien nommée capitale du ski de printemps.

Une saison qui joue les prolongations

C’est d’abord un chiffre qui a frappé mon imaginaire : 7, 26. Puis une date : le 7 juillet.

Le premier représente la quantité record de neige, en mètres, qui a enseveli Squaw Valley et sa station sœur et voisine, Alpine Meadows, en février dernier. La date est la conséquence de ce qui précède: SVAM a annoncé en mars que la saison de ski s’y prolongerait au moins jusqu’au 7 juillet!

Idem pour Mammoth Mountain, autre station propriété d’Alterra à l’instar de Tremblant, et donc accessible presque sans restriction avec la passe IKON.

SVAM, site des Olympiques d’hiver de 1960, trône sur le versant est de la Sierra Nevada, à quelques encablures du majestueux Lake Tahoe. Son faîte, Granite Chief Peak, culmine à 2 745 mètres et le dénivelé skiable de la station atteint 869 mètres (645 mètres pour Tremblant).

La station se dresse dru lorsque l’on s’engage sur son chemin d’accès, à une vingtaine de kilomètres au sud de la petite et sympathique ville de Truckee. Squaw Peak (2 708 mètres), le Headwall et le Cornice Bowl s’imposent et offrent un avant-goût un peu intimidant de ce qui nous attend.

La quantité de neige, aussi tard en saison, surprend. Hormis quelques falaises rocheuses, tout est d’un blanc hivernal. Un constat qui se confirme une fois sur les skis, même si le mercure dépasse les 12 °C à la mi-montagne et que le soleil darde.

Bien sûr, en mode printemps avancé, SVAM ferme quelques remontées et pistes, davantage par souci d’économie que par manque de neige.

Mais l’essentiel du domaine skiable restait accessible lors de ma visite en mai, notamment le Sun Bowl, le Siberia Bowl, Headwall Face, Immigrant, Shirley Lake, Granite Chief et Gold Coast, ainsi que le mythique et vertigineux sommet KT-22, avec son G.S. Bowl et l’imprononçable Schimmelpfennig Bowl.

Des remontées tous azimuts

Squaw Valley offre plusieurs versants et a l’intéressante particularité d’avoir un secteur mi-montagne juché sur un plateau d’où partent des remontées tous azimuts. Même les skieurs débutants peuvent s’aventurer haut en montagne pour profiter des panoramas puisqu’ils ne sont pas confinés au bas de la montagne comme c’est parfois le cas ailleurs, précise Alex Spychalsky, coordonnatrice des relations publiques de SVAM.

La qualité de la neige, demandez-vous? Parfaite texture crémeuse de printemps l’essentiel de la journée, un peu plus croustillante le matin. L’immense domaine skiable et les versants d’orientations diverses permettent aux skieurs de naviguer en fonction de la position du soleil et d’éviter la neige trop « cuite ».

Un petit village piétonnier bien pourvu en boutiques, restos, bars et hébergements donne l’incomparable avantage de vivre au pied des pistes sans avoir besoin d’une voiture, un quasi must pour un voyage de ski réussi, à mon avis. Et il vibre, même tard en saison.

Alpine Meadows est la version sucrée de Squaw et l’endroit idéal pour le ski en famille. Selon Alex Spychalsky, le projet depuis longtemps convoité de joindre par une gondole les stations situées dans des vallées voisines devrait se concrétiser à temps pour la saison 2020-21, donnant accès en continu à un domaine skiable de plus de 6 000 acres.

Votre liste d’endroits à skier inclut-elle SVAM? Elle devrait, hiver comme printemps-été.

La suite de ce périple de glisse hors norme, à la station Mammoth Mountain, vous sera livrée dans notre édition de juillet.

Voir aussi : l’ultime combo : ski-vélo

 

Alain Bisson47 Posts

Journaliste depuis plus de 30 ans, Alain Bisson a débuté sa carrière au Journal de Montréal à titre de journaliste à l'économie. Au cours des dernières années, Alain fut également directeur du pupitre et directeur des contenus week-end à La Presse. / A journalist for more than 30 years, Alain Bisson began his career at the Journal de Montreal as a journalist covering economics. In recent years, Alain was also weekend content director and bureau chief for La Presse.

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