Martin Deschamps se livre en version blues

Martin Deschamps @Marie-Odile Roy

Avec une énergie inébranlable, Martin Deschamps nous livre son univers musical depuis plus de deux décennies. Sa voix chaude et puissante a permis à ce rockeur au cœur tendre d’enchainer les succès avec six albums solos en carrière. Aujourd’hui, Martin nous offre un album de blues épuré et acoustique, sur lequel il laisse briller son âme empreinte d’un positivisme à toute épreuve.

« J’ai toujours été influencé par ce style de musique », reconnait Martin, rejoint au téléphone depuis son studio dans Lanaudière. « L’album Soulshine est composé de pièces qui ont accompagné le cours de ma vie à différentes époques. Il y a beaucoup de morceaux blues, mais il a aussi d’autres pièces un peu plus pop et rock auxquelles on a donné une saveur bluesée pour que l’album se tienne, qu’il soit facile à écouter. On tenait à garder ça pur, on n’a utilisé que des guitares acoustiques et des slide guitares », précise-t-il.

Martin Deschamps ©Marie-Odile Roy

Soulshine acoustic sessions

Soulshine a été enregistré dans le studio de Martin, à Rawdon, avec la collaboration du jeune guitariste prodige Ricky Paquette. En parcourant ce nouvel opus de l’artiste, composé uniquement de reprises et de classique du blues, on reconnait en premier lieu la pièce Black Girl, que Martin chante en compagnie d’Angel Forrest, une grande habituée du Festival International du Blues de Tremblant (FIBT). Les slides guitares, conjuguées aux voix magnifiques des deux complices, nous propulsent d’emblée dans un univers southern, d’où est issu le plus pur des blues.

« Ça a été un plaisir à enregistrer et ça l’est tout autant de le livrer, car il s’agit de pièces qu’on aime et qu’on livre bien », confie Martin.

Martin nous transporte ensuite dans la douceur du soleil matinal, assis sur le fameux Dock of the bay, dans une reprise de la célèbre chanson d’Otis Redding, et on retrouve avec plaisir une version de On the road again, groovy à souhait, juste comme il faut. Un album de road trip et de feu de camp, comme le décrit le musicien. « Le genre d’album qu’on amène au chalet pour écouter avec des chums. »

En route vers le marché américain ?

Il serait fort probable qu’avec un nouveau disque de cette qualité, Martin et ses musiciens puissent s’offrir une incursion chez nos voisins du sud. « Le but est d’ouvrir les portes à une carrière anglophone, acquiesce le chanteur. Il s’agit pour l’instant de reprises, mais on a pour objectif d’arriver avec un album de chansons originales en anglais. »

Le Festival du Blues

Martin Deschamps ©Marie-Odile Roy

Le samedi 15 juillet à 20 h 30, à l’église du Village, dans le cadre du Festival International du Blues de Tremblant, Martin Deschamps nous présente un spectacle composé de chansons puisées de son répertoire auxquelles il aura pris soin d’ajouter une teinte de bleu bluesé. Et bien évidemment, il y présentera les pièces de son nouvel album Soulshine ainsi que quelques grands classiques du blues.

« Ce festival est génial, fait valoir Martin. Tous les musiciens qui se présentent au Festival de Blues de Tremblant découvrent quelque chose de spécial. Le site est enchanteur et les gens qui nous reçoivent sont exceptionnels. La scène, l’équipement, tout est top notch. Il y a également une belle diversité, tant au niveau des artistes que de la façon dont ils livrent cette musique, poursuit-il. Ce qui est assez prodigieux, car on a vite fait le tour du pur blues. Il y a trois accords… et dix mots », souligne Martin en riant.

Parrain du Blues’Araoké

Pour la deuxième année consécutive, Martin campera le rôle de parrain du Blues’Araoké. En plus de coacher les participants, il s’assure de leur prodiguer quelques trucs du métier, afin qu’ils se sentent en confiance au moment de performer. Ce rôle sied à merveille à l’artiste, qui a beaucoup de difficulté à rester simple spectateur lors d’un bon concert. « Je trouve toujours une façon d’aller jammer avec les gars sur scène, où que je sois, surtout s’ils sont rock », admet Martin. « Le tout, c’est de parvenir à les impressionner rapidement pour pas se faire balancer en bas du stage », conseille-t-il.

Guillaume Vincent432 Posts

Rédacteur et journaliste de profession, Guillaume Vincent a fait ses armes au sein de l’agence QMI. Il s’est joint au Tremblant Express en 2014. Promu en 2017, il y assume depuis le rôle de rédacteur en chef et directeur de la publication. / A writer and photojournalist by profession, Guillaume Vincent won his stripes in the QMI agency. He joined Tremblant Express in 2014. Promoted in 2017, he has been editor-in-chief and co-publisher since then.

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