Le golf tremblantois en pleine mutation

Club de Golf Arundel. ©Gary Yee

L’offre pour les amateurs de golf s’est considérablement métamorphosée cette dernière année. Sur les six terrains de Mont-Tremblant, quatre demeurent en activité ; soit La Bête, Le Maître, le Diable et le Manitou.

Complexe Le Maître

Le Maître et La Bête seront désormais exploités conjointement suite à une entente de principe conclue par ClubLink permettant de mutualiser les ressources. Ces deux parcours d’exception deviennent ainsi le « Complexe Le Maître ». On prévoit de rafraichir le club-house de La Bête et d’apporter quelques améliorations au terrain.

Au Maître, les membres ClubLink pourront profiter du tout nouveau clubhouse dont la mouture finale doit être dévoilée ce printemps. Érigé avec brio par Construction Tremblant – maître d’œuvre de la communauté de villégiature Le Maître – et l’architecte Louise Bourrée, ce nouveau lieu de rencontres offre une vue spectaculaire sur le parcours, les chutes d’eau et les montagnes environnantes.

Quant aux membres du golf La Bête, en tant que membre « Plein Golf Le Maître ClubLink », ils auront l’occasion d’intégrer l’expérience complète de ClubLink qui offre l’accès à plus de 40 terrains de golf.

Le Golf le Diable de Station Mont Tremblant

Comme l’an dernier, seul le Golf le Diable sera en opération cette saison à compter du 1er mai. Les billets T-Golf sont de retour et les tarifs sont identiques à ceux de 2020. Nouveauté : la Multirondes 20-30-40 (valide 7 jours). Il est aussi possible d’ajouter cinq parties au même prix unitaire en tout temps afin de prolonger sa saison.

La carte Links, la Passe PM et la Passe illimitée ne seront toutefois pas proposées cette année.

Le Manitou continue sur sa lancée

Situé en bordure de la rivière du Diable, ce parcours dessiné par Fred Couples est reconnu comme le parcours de 18 trous « court » le meilleur au Canada. Ce golf, qui célèbrera ses 20 ans l’année prochaine, permet de jouer une ronde en trois heures et demie. Notons que les prix n’ont pas été majorés, malgré une récente augmentation du nombre de membres.

La Belle de Gray Rocks n’est plus

La Belle de Gray Rocks ne connaitra pas son 101e printemps. La fermeture de ce golf centenaire fait suite à une importante transaction immobilière. Le coût d’entretien et les rénovations nécessaires sont parmi les raisons invoquées pour cesser l’exploitation de ce parcours prisé par une communauté locale de golfeurs passionnés.

L’exode des locaux

Cette décision a déclenché une importante vague de protestations et provoqué la migration de plusieurs dizaines de joueurs vers le golf de la station touristique Royal Laurentien ainsi que le Golf Arundel. Interrogé à ce sujet, le directeur de ce dernier, Stefan Lebel, a tenu à exprimer ses sympathies pour les joueurs et les joueuses qui ont perdu leur terrain.

« Certains d’entre eux y ont appris à jouer il y a 50 ans », souligne M. Lebel. « Je voudrais remercier , , directeur des golfs Gray Rocks pour toute l’aide qu’il nous a apportée et pour tout ce qu’il a fait pour le golf tremblantois », ajoute M. Lebel. « En plus d’avoir une grande expérience, M. Ouimet est un vrai gentleman qui a toujours soutenu les jeunes. Afin d’honorer tous ses efforts et continuer d’encourager la relève, nous offrons un programme pour les jeunes au même prix que celui de M. Ouimet. »

Notons que d’importants investissements ont été réalisés ces quatre dernières années au Golf Arundel. L’année 2020 en fut une exceptionnelle, comme ce fut le cas pour l’ensemble des parcours de la région. Mais, selon Stefan Lebel, les prix compétitifs, la beauté du club-house – doté d’un cachet rustique – et le fait que ce parcours borde la rivière Rouge expliquent en grande partie le succès de ce golf qui était déjà en pleine effervescence avant la crise.

 

Plus de cet auteur ? Cliquez sur sa photo ci-dessous.

Guillaume Vincent

 

Guillaume Vincent432 Posts

Rédacteur et journaliste de profession, Guillaume Vincent a fait ses armes au sein de l’agence QMI. Il s’est joint au Tremblant Express en 2014. Promu en 2017, il y assume depuis le rôle de rédacteur en chef et directeur de la publication. / A writer and photojournalist by profession, Guillaume Vincent won his stripes in the QMI agency. He joined Tremblant Express in 2014. Promoted in 2017, he has been editor-in-chief and co-publisher since then.

0 Commentaires

Laissez un commentaire

Login

Welcome! Login in to your account

Remember me Lost your password?

Lost Password