Karma Shala, la maison du yoga se métamorphose

© Courtoisie

Le studio de yoga Karma Shala est rapidement devenu un incontournable de l’offre du bien-être dans les Laurentides. Comme c’est le cas pour beaucoup de petites entreprises, la crise sans précédent que nous traversons a poussé Melisande Turpin et Jimmy Adduci a se réinventer.

Ainsi, ce lieu sacré, qui a su charmer les adeptes et les enseignants de cette pratique séculaire n’a pas dit son dernier mot.

La petite histoire d’un grand succès

Novembre 2015; Élise L’Ortie, professeure de yoga et Jimmy Adduci, copropriétaire de deux entreprises à Station Mont Tremblant, décident de créer un espace dédié au yoga inspiré des studios montréalais. L’ancien Vidéo 8, situé au 651 rue Labelle subit alors une cure de rajeunissement et la transformation nécessaire à la concrétisation de ce projet.

Dès la première semaine, Melisande se joint à l’aventure. Elle élabore une stratégie marketing et entreprend de réaliser le site internet du studio. Peu de temps après, la jeune femme part suivre une formation de yoga en Inde afin de parfaire ses connaissances et devenir professeure à son tour.

Une année intensive ponctuée de classes quotidiennes, d’enseignement et de rencontres mémorables plus tard, Élise se retira de l’aventure. Depuis, Karma Shala doit son essor à Melisande et Jimmy, associés dans la vie comme dans les affaires.

Une communauté est née

Aujourd’hui, une dizaine de professeures de yoga qualifiées, toutes issues de différents horizons, composent l’équipe de Karma Shala. Cette combinaison judicieuse d’expertises a permis au studio d’obtenir ses lettres de noblesse tout en lui permettant d’offrir un large éventail de choix de classes, comme le yoga aérien, le yoga chaud, le yin yoga et le Hatha.

Selon Melisande et Jimmy, cette diversité dans l’offre et la qualité de l’enseignement ont permis à Karma Shala de se démarquer des autres studios souvent orientés vers une seule pratique yogique. Avec 20 classes dispensées par semaine, experts et néophytes y trouvaient leur compte. Une communauté s’est ainsi formée.

« Nous voulions apporter quelque chose d’inusité à Mont-Tremblant regroupant différents styles, expliquent Melisande et Jimmy. Lors de nos voyages, notre curiosité d’entrepreneurs nous poussait à visiter autant de studios de yoga que possible. Nous n’avons jamais retrouvé une telle diversité dans un seul endroit, soutiennent-ils. En se procurant une passe, il était possible d’essayer toutes les classes disponibles. Cela a aidé à créer une communauté, car des étudiants venaient pratiquer tous les jours. »

S’ouvrir sur le monde

Avec les nouvelles mesures sanitaires, Karma Shala, qui avait la capacité d’accueillir 30 personnes par classe, pourra désormais n’en accueillir que cinq.

Dans le studio trônent désormais une caméra vidéo et des lampes d’éclairage, laissant présager l’avenir. En attendant un retour à la normale, les deux associés s’affairent donc à créer du contenu vidéo pour leur permettre de prodiguer leurs classes en ligne. L’objectif, offrir d’ici la fin juin entre 30 et 50 classes de yoga sur leur site internet.

« Nous souhaitons proposer, en plus d’une librairie de vidéos, des classes en direct, expliquent-ils. Ça permettra d’assurer une certaine continuité de l’esprit de communauté que nous avons bâti jusqu’à présent. »

« Nous travaillons aussi sur une page permettant un échange sous forme de questions-réponses avec les enseignants et les étudiants, essentiel pour l’enseignement du yoga, » souligne Melisande.

Sur internet, ce concept de classes multidisciplinaires propre à Karma Shala existe déjà, notamment dans le domaine de la remise en forme. Des plateformes proposent en effet une myriade de programmes d’entrainements conçus pour plaire au plus grand nombre contre un abonnement annuel somme toute très abordable.

Karma Shala saura-t-il tirer son épingle du jeu ? Possible, si l’on se fie au succès que le studio tremblantois a remporté auprès des adeptes de yoga de la région, et même au-delà.

 

Karmashala.ca

 

Guillaume Vincent432 Posts

Rédacteur et journaliste de profession, Guillaume Vincent a fait ses armes au sein de l’agence QMI. Il s’est joint au Tremblant Express en 2014. Promu en 2017, il y assume depuis le rôle de rédacteur en chef et directeur de la publication. / A writer and photojournalist by profession, Guillaume Vincent won his stripes in the QMI agency. He joined Tremblant Express in 2014. Promoted in 2017, he has been editor-in-chief and co-publisher since then.

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