Le ruissellement de l’eau apaise tout en camouflant les bruits ambiants. Récemment, le propriétaire d’une maison qui bénéficiait d’une large fenestration désirait un élément d’eau visible à la fois de l’intérieur de sa résidence et de sa véranda.

Il existe une panoplie d’options. Le bassin naturel avec batraciens, poissons et plantes aquatiques constitue un écosystème équilibré. Le bassin d’eau en cascade, ou fontaine, composé de matières inertes, intégrant œuvres d’art et pierres naturelles, procure les mêmes bienfaits. Nul besoin de concevoir un bassin olympique. Il suffit d’être inventif  sans oublier l’éclairage approprié.

À titre d’exemple, une immense roche bloquait l’entrée principale d’un client. Grâce au filet d’eau maintenant intégré, le propriétaire s’accommode fort bien du mastodonte qui accueille ses invités avec assurance, certes, mais aussi avec plus de douceur.

Pour un aménagement réussi, un plan évitera pertes de temps et d’argent.  Il y a lieu de déterminer l’emplacement du bassin en privilégiant la proximité, une aire de vie fréquentée, bien à la vue de la maison. La cuisine ou l’entrée principale sont des lieux qui permettent d’apprécier le spectacle tout en vaquant aux occupations quotidiennes.

On ne doit pas lésiner sur la qualité des matériaux, tant dans le choix de la pompe que des toiles. Il faudra éviter de remplir un bassin de cailloux, car l’eau surchauffée deviendra verdâtre en raison de la prolifération d’algues. On veillera également à éviter que le bassin ne devienne le drain de service du terrain.

Un entretien minimal est requis : l’ajout d’algicide en petite quantité, même en présence de végétaux aquatiques, préservera la limpidité de l’eau, la pompe sera enlevée l’hiver venu. Une vérification préalable auprès de la municipalité serait judicieuse pour l’obtention d’un permis.