Les origines de l’halloween 

Bonne année les fantômes!

Il y a plus de 2 500 ans, le calendrier celte – qui était lunaire et non solaire – se terminait une nuit de pleine lune à la fin du mois d’octobre. Cette dernière nuit de l’année coïncidait avec la fête rituelle de Samain, célébrée en Irlande, en Grande-Bretagne et au nord-ouest de la Gaule.

Entre lumière et ténèbres

L’année celte se divisait en deux périodes distinctes. La première, sombre, commençait dans les alentours du 1ernovembre et l’autre, lumineuse, débutait approximativement le 1ermai. Le début du cycle hivernal symbolisait ainsi la lutte entre les ténèbres et la lumière.

En cette fin d’année, la communauté était libérée des travaux agricoles. Le temps de faire ripaille était donc de mise.

La fête de Samain, qui se déroulait sous l’autorité des druides, durait sept jours et était obligatoire sous peine de châtiment divin. Elle commençait trois jours avant la pleine lune et se terminait trois jours suivant cette dernière.

À cette époque, point de bonbons. Par conséquent, nos ancêtres en profitaient pour s’empiffrer de viande de porc – censée prodiguer l’immortalité – d’hydromel, de bière et de vin. Ah, les coquins!

Célébrer les défunts

Alors que les nuits se rallongent et que la lune est à son apogée, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts s’affine au point de ne plus exister. La légende raconte que les disparus profitèrent de ce moment charnière de l’année pour rendre visite aux vivants.

En bons mortels, les Celtes se devaient de recevoir comme il se doit ces spectres quelque peu malvenus. Ils laissaient donc des offrandes et de la nourriture aux portes des maisons et des villages dans l’espoir de les apaiser. Le feu nouveau, allumé et alimenté par les druides, avait pour but de repousser les esprits malveillants.

Il fut également de coutume de creuser de petites lanternes dans des navets et d’en déposer à divers endroits, notamment à l’entrée des cimetières.

Un navet devenu symbole

Entre 1846 et 1850, la maladie de la pomme de terre poussa les Irlandais à migrer massivement aux États-Unis. Ils amenèrent avec eux folklore, contes et légendes. Jack O’lantern était du voyage. Selon la légende, ce dernier parvint à déjouer le diable à deux reprises.

Mais le 31 octobre, jour de sa mort, une fois aux portes de l’enfer alors que le paradis lui avait été refusé, Jack fut condamné à errer éternellement dans l’obscurité. Il n’avait pour seul compagnon qu’un navet à moitié consommé dans lequel il déposa un tison afin de le protéger du vent.

Les Irlandais, une fois rendus sur leur terre d’accueil, remplacèrent le navet par la citrouille, abondante en octobre et bien plus facile à sculpter. Un symbole était né.

Pour terminer, soulignons qu’Halloween est une contraction de l’expression « All Hallows’ Eve », ce qui signifie « le soir de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la Toussaint.

De nos jours, cette fête païenne est surtout célébrée au Canada, aux États-Unis, en Irlande, en Grande-Bretagne et en Australie.

Joyeuse Halloween!

 

 

Guillaume Vincent432 Posts

Rédacteur et journaliste de profession, Guillaume Vincent a fait ses armes au sein de l’agence QMI. Il s’est joint au Tremblant Express en 2014. Promu en 2017, il y assume depuis le rôle de rédacteur en chef et directeur de la publication. / A writer and photojournalist by profession, Guillaume Vincent won his stripes in the QMI agency. He joined Tremblant Express in 2014. Promoted in 2017, he has been editor-in-chief and co-publisher since then.

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