En route vers Kona, chapitre 2

©Tremblant Express

Dans le premier chapitre de ce journal de bord, je vous parlais de la première épreuve sur ma route vers Kona. Je vous écrivais que tout allait comme prévu. Je m’envolerai pour Ironman Brésil le 19 mai pour aller chercher des points de qualification pour le Championnat du monde Ironman.

Mais, la vie me réservait une surprise…

Peu de temps après mon premier récit, je me suis lancée dans une session de sprints intenses en course à pied. Malheureusement, je terminerai la session de course suivante en marchant péniblement. Il se trouve qu’un simple faux mouvement lors d’un des sprints m’a occasionné un déplacement au bas du dos. Je me retrouvai bientôt chez ma chiropraticienne Andréanne Ethier Chiasson, l’indispensable membre de mon équipe qui me remet toujours sur pied rapidement. Mais cette fois-ci, la blessure était plus sévère et Andréanne m’a annoncé que la guérison serait longue. Je vous avouerais que c’était frustrant au début de voir s’éloigner la possibilité d’aller au Brésil. Et de sentir la forme physique, accumulée durement, diminuer jour après jour.

Lorsque de telles choses arrivent, je dois me rappeler que pour réussir un Ironman, comme pour réussir dans la vie, la clé est d’avoir une positivité inébranlable. Si l’on fait face à un imprévu, car il y en a toujours, on doit mettre les œillères. On doit oublier le futur et le passé et vivre dans le présent. Je crois qu’il faut alors aussi réaliser que notre objectif a changé. La finalité de gagner une course ou d’atteindre un idéal se transforme en objectif très simple; celui de demeurer positif dans nos pensées. C’est un exercice important qui peut devenir un jeu. En somme, ce qui m’est arrivé m’a donc permis de faire un type d’entrainement bien différent et qui s’applique très bien à la vie.

Lorsqu’un obstacle me contraint à changer de trajectoire, je me dis que c’est la vie qui voulait me guider autrement. Dans ce cas précis, en cherchant une autre course à faire, je me suis rendu compte que ma seule option d’aller chercher des points à temps était de faire Ironman France, à Nice. Nice, l’Ironman que j’avais toujours rêvé d’accomplir, mais qui n’avait jamais était réalisable par le passé, compte tenu des dates…

Je finis de récupérer et je continue de travailler la pensée positive, les amis. Motivée de pouvoir courir à nouveau et avec cette nouvelle étape en tête. Je suis très inspirée par Nice. Merci à vous de me lire et bonne chance dans vos propres aventures !

Magali Tisseyre12 Posts

Magali Tisseyre est triathlète professionnelle sur longue distance, 16-fois Championne sur Ironman 70.3 et 3ème au monde en 2009 and 2010. Elle a commencé à s'entrainer pour le triathlon à l'Université pour devenir aujourd'hui l'une des meilleures triathlètes au Canada. En 2017, Magali a décidé de se lancer sur la distance de l'Ironman complet. / Magali Tisseyre is a professional long distance triathlete, 16-time Ironman 70.3 Champion and 3rd in the World in 2009 and 2010. She started to train for triathlon at University to become one of the best Canadian triathletes. She is now testing herself on full IronMan.

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