Classique Salomon Tremblant

Défier la montagne un pas à la fois

Voilà déjà six ans que les organisateurs de la Classique Salomon Tremblant invitent les amateurs de course en sentiers – néophytes et experts – à un défi sportif en pleine montagne au cœur de l’automne laurentien. L’évènement, qui se déroule le 19 octobre, s’apprête à recevoir près de 700 participants sur les magnifiques sentiers de Tremblant.

Pour Patrick Lussier, cofondateur et directeur de course de l’évènement, la Classique Salomon représente une occasion rêvée de s’initier à la course en sentier. Outre la distance de 1 km, qui invite les enfants de 12 ans et moins à se lancer sur un sentier en toute sécurité, les coureurs peuvent choisir entre cinq différentes distances.

Les 3, 5 et 10 km permettent une douce incursion en sentier. Pour les coureurs avides de défi plus corsé, la distance de 20 km offre la chance de relever un défi de taille. Enfin, avec plus de 1 500 mètres de dénivelé positif à gravir, le 30 km représente sans aucun doute l’épreuve ultime de l’évènement.

Le défi ultime

« Le 30 km représente près de trois fois l’ascension et la descente de la montagne », explique le directeur de course Patrick Lussier, coureur d’expérience et athlète ambassadeur de la boutique Salomon Tremblant. « C’est vraiment un beau défi, tout comme le 20 km qui représente tout de même l’équivalent de deux ascensions », précise-t-il.

Un parcours « signature »

Selon Patrick, la distance du 10 km est plus accessible et demeure la plus populaire parmi les coureurs. Tracée dans un secteur méconnu de la montagne qui relie la Johannsen à la Sasquatch, cette épreuve représente un défi technique et offre un dénivelé qui oscille entre 250 et 275 mètres.

« Le 10 km est vraiment un parcours à découvrir, fait valoir Patrick Lussier. Il amène les participants dans une section ‘’aventure’’; un sentier tracé spécifiquement pour la Classique Salomon et ouvert uniquement pour l’évènement, indique-t-il. C’est notre signature, à Sean Kennedy [NDLR Codirecteur de course] et à moi-même », confie Patrick Lussier, qui ajoute que le 3 et le 5 km sont également « des parcours géniaux, accessibles au plus grand nombre ».

Stations de ravitaillement écolos et sentiers sécuritaires

Sur le parcours, exit les bouteilles et les verres en plastique. Les stations de ravitaillement requièrent donc une certaine autonomie de la part des participants. Les coureurs ont accès à des cruches d’eau et de la nourriture, mais ils doivent avoir prévu d’emporter leur propre contenant.

« Nous avons créé la Classique afin d’offrir un évènement de fin de saison aux membres du club de course Salomon Tremblant et aux visiteurs qui désiraient passer une fin de semaine de plus à la montagne, souligne Patrick. L’aspect environnemental nous tient évidemment à cœur, tout comme la sécurité. C’est d’ailleurs pour ça qu’on souffle toutes les feuilles sur les parcours. Ça permet de profiter de sentiers beaucoup plus sécuritaires. »

La course en sentier, un pas à la fois

Contrairement à la course sur route, la course en sentier requiert une attention de chaque instant. Étant donné que la topographie du terrain change constamment, il est déconseillé de regarder sa montre et d’essayer de trouver un rythme. Mieux vaut en effet regarder où on met les pieds.

« La course en sentier n’est pas facile, concède Patrick Lussier. C’est beaucoup plus exigeant que de courir sur de l’asphalte. Le terrain change constamment. Ça nous sort de notre zone de confort et nous donne l’impression de partir à l’aventure. Quand les gens y prennent goût, ce n’est pas uniquement parce que faire de l’exercice leur procure du bien-être, mais parce que ça leur permet de se dépasser », conclut-il.

Soulignons pour terminer qu’un buff (cache-cou à usage multiple) Salomon est remis à tous les participants. Les inscriptions vont bon train. Il est possible de profiter de tarifs avantageux jusqu’au 18 octobre.

tremblant.ca/quoi-faire/evenements

 

Guillaume Vincent432 Posts

Rédacteur et journaliste de profession, Guillaume Vincent a fait ses armes au sein de l’agence QMI. Il s’est joint au Tremblant Express en 2014. Promu en 2017, il y assume depuis le rôle de rédacteur en chef et directeur de la publication. / A writer and photojournalist by profession, Guillaume Vincent won his stripes in the QMI agency. He joined Tremblant Express in 2014. Promoted in 2017, he has been editor-in-chief and co-publisher since then.

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